Les 11 étapes de votre digitalisation
Publié le 28 Septembre 2021
Depuis 2018, les agences immobilières, les syndics, les promoteurs, les constructeurs, les gestionnaires locatifs, bref le monde immobilier dans son intégralité a compris, avec une rapidité différente selon les régions et les secteurs, qu’il était temps de se digitaliser.
Nous vous avons déjà parlé de ces étapes l’an passé dans ce magazine et pourtant, depuis les choses ont changé. Eh oui, la grande difficulté du digital, c’est la vitesse avec laquelle les choses évoluent. Certaines pratiques génératrices de résultats l’an passé ne le sont plus aujourd’hui et de nouvelles solutions ont émergé. Encore faut-il les connaître ! Ici, nous aborderons, dans l’ordre de priorité, les éléments à mettre en place pour une bonne stratégie digitale version 2021 !
Votre site web
C’est la BASE de tout travail digital. C’est vers lui que doit converger TOUT votre travail.
Il doit être trouvable en PREMIERE page de Google sur la requête "agence immobilière + votre région". Pour tester votre site, ne cherchez pas simplement dans le moteur de recherche, le résultat serait faussé. La seule façon de voir si réellement il arrive en première page est d’introduire la requête dans une fenêtre de navigation privée qui vous permettra de voir les résultats réels sans que votre historique personnel soit pris en compte.
Il n’arrive pas dans la première page ? Inquiétez-vous : vous êtes introuvable. On dit d’ailleurs que le meilleur endroit pour cacher un cadavre est la seconde page de Google puisque… personne ne va jusque-là.
Comment remédier au problème ?
Première solution : Consultez un spécialiste en SEO (référencement naturel), lui seul pourra vous aider. Cela demande des connaissances poussées alliant informatique et sémantique : c’est un métier à part entière.
Les pratiques les plus dépassées que nous voyons encore souvent ?
- Le nuage de mots clés. Dépassé (et depuis longtemps). Google n’en tiendra pas compte et ce n’est pas très convivial pour vos visiteurs.
- Les URL non-configurées (ex. : www.votresite/232456). Vraiment mauvais pour votre référencement.
Il y en a encore beaucoup d’autres mais trop techniques pour vous les expliquer simplement au travers d’un article comme celui-ci. Le référencement naturel prend du temps et Google change en permanence ses exigences, demandant ainsi beaucoup de méticulosité dans l’amélioration des sites web qu’il sélectionne.
Seconde solution : Consultez un spécialiste SEA (référencement payant). Cela vous permettra, dans l’attente de solutions de référencement naturel, de vous référencer avec une annonce payante.
Google est donc le premier acte efficace que vous poserez en achetant de la publicité Google Ads. Vous arriverez dans les résultats de recherche Google moyennant paiement quotidien. Vous ne payez que lorsque les visiteurs cliquent sur votre annonce et visitent votre site ce qui signifie donc que votre investissement est des plus sûrs. Google génère énormément de demandes de tous types en fonction des landing pages que vous aurez mises en place. A condition, bien entendu, d’être bien configuré !
Google My Business
Autre ingrédient indispensable à votre communication digitale, un compte Google My Business bien configuré et alimenté régulièrement génèrera des appels, des demandes de trajet vers votre agence, la consultation de vos horaires et la possibilité de laisser des avis (mais également d’y répondre). Il est indispensable car sans lui, il est nettement plus difficile de vous trouver !
Beaucoup d’entreprises ne prennent pas la peine de gérer ce compte or, Google en créera un automatiquement si vous ne le faites pas. Rien ne peut empêcher une personne qui le souhaite de déposer un avis négatif. Ne pas y répondre revient à acquiescer ! Pensez-y !
C’est le premier réseau social générateur de leads vendeurs. Ce qui fonctionne le mieux aujourd’hui ? Les formulaires et la diffusion massive de publicités alliés à une stratégie de communication constante : l’algorithme réagit mieux quand la constance est respectée. Tous vos posts ou presque doivent mener vers votre site web et, pour bien faire, vers des pages prévues pour collecter des données (landing page de demande d’estimation, formulaire à compléter pour lister les critères de recherche etc.). Chaque landing page doit être prévue pour UN SEUL objectif. Sur Facebook, évitez la course aux likes : c’est rassurant, flatteur parfois, mais totalement inefficace.
Exemple : Vous postez un visuel proposant de s’inscrire sur votre site web pour obtenir une estimation. Est-il préférable d’obtenir beaucoup de likes ou que les gens cliquent sur le lien pour aller sur votre site web et s’inscrire ? La réponse paraît évidente mais nous devons toujours expliquer ce fait aux clients parce que "le concurrent a plus de likes". Si quelqu’un like, il ne clique pas sur le lien : personne ne revient liker un post après avoir suivi le lien proposé, ça paraît logique, non ?
La newsletter
C’est, encore aujourd’hui, l’outil de conversion et d’engagement idéal. Facebook vous amène des clients dans votre base de données via votre site web (acquéreurs et vendeurs). La newsletter permet de les convertir. Ainsi, une stratégie d’automatisation envoyant à la grande liste d’acquéreurs quelques mails visant à savoir s’ils ont un bien à vendre est une excellente tactique. L’automatisation vous permet également de rester en contact en permanence avec les vendeurs rencontrés mais non-concrétisés. Tout ou presque est faisable dans des newsletters, il suffit de bien les créer et de les laisser faire tout le travail !
Souvent oublié, c’est pourtant un réseau très efficace au niveau de la notoriété, spécialement si vous visez les promoteurs ou si vous souhaitez recruter. On y diffusera des news plus professionnelles sur un ton plus "corporate". C’est aussi le réseau sur lequel on trouve le public le plus aisé financièrement. Il se prête donc bien aux biens très luxueux par exemple.
Si nous vous déconseillions encore Instagram l’an passé, la donne a changé en 2021. Les photos du feed n’ont toujours qu’un très faible taux de couverture (elles sont très peu montrées à votre audience). Cependant, les stories, elles, ont le vent en poupe, de même que les Reels (ces vidéos très courtes de 15 à 30 secondes). Instagram souhaite rattraper TikTok et a annoncé que la visibilité des vidéos irait croissant dans les prochains mois. La rentrée est donc le moment idéal pour apprendre à utiliser ces nouveaux modes de communication et créer un maximum de contenus tant qu’ils sont porteurs. Le feed doit être alimenté mais veillez avant tout à le rendre esthétique, seul critère efficace sur ce réseau.
Youtube
Soyons honnêtes, aucune agence immobilière n’a des milliers d’abonnés sur Youtube. Et ce n’est pas grave ! L’intérêt de créer un compte Youtube et d’y poster quelques vidéos est que, faisant partie de la famille Google, il vous permettra de contribuer au bon référencement de votre agence. Encore une fois, il est indispensable que ce compte ainsi que chaque vidéo soient parfaitement configurés pour entrer en compte dans les résultats.
Remarketing
Il vous est sans doute arrivé de visiter un site et de voir ensuite une publicité vous rappelant son existence ? Le remarketing est cette arme publicitaire massive qui vous permet de rediffuser à TOUS les visiteurs de votre site web de la pub à moindre coût : ils ont ainsi la sensation de vous voir partout ! C’est la raison pour laquelle amener le plus de monde vers votre site vous permettra de devenir inoubliable : il est prouvé que désormais, une personne doit voir une marque 13 fois avant de la retenir. Le remarketing est la solution la plus efficace pour atteindre ce chiffre.
TikTok
Croyez-le ou non, la FlexTeam a fini par conclure que c’est LE réseau d’avenir. Alors bien entendu, si Facebook/Instagram parvient à prendre le dessus avec ses Reels, on pourra oublier ce réseau. Mais actuellement c’est lui qui a le plus fort taux de pénétration chez les 18-65 ans (21% en 2021). Il a la cote chez les quadragénaires féminines qui y ont tout un univers. Le principe ? Comme pour les Reels (qui n’en sont qu’une copie), il s’agit de réaliser de très courtes vidéos de 15 secondes, 60 secondes ou 3 minutes. Ces vidéos, selon que vous respecterez certains codes, peuvent devenir virales et générer énormément de vues. Le défaut ? Il est plus difficile de géolocaliser votre contenu. Cependant, rien ne vous empêche de bien utiliser les hashtags en espérant un maximum que votre audience recherche sa localité. La stratégie est encore à approfondir mais il y a réellement quelque chose à y faire.
Totalement négligé par les agences, ce réseau compte pourtant 2,95 millions de Belges, soit 31,9% de la population majeure (dont 77,6% de femmes !). C’est énorme et pourtant aucun groupe immobilier n’y est encore réellement actif.
Pinterest permet depuis un bon moment de créer de la publicité avec un ciblage correct pour les agences puisqu’elle peut être localisée. Comme toujours, le premier qui y sera récoltera les lauriers… à condition d’en comprendre les mécanismes. On vient sur Pinterest pour chercher de l’inspiration et la décoration y est un domaine majeur. Il s’agit donc de créer des contenus relatifs à ce domaine. Mais c’est bien la pub qui vous permettra de vous placer localement puisque le reste de l’outil ne le permet pas.
Ainsi, on le voit, une communication complète nécessite une combinaison parfaite de plusieurs outils. Devez-vous les avoir tous ? Évidemment pas ! Le minimum syndical : un bon site web, un peu de Google, un Google My Business bien géré et un bon Facebook. Ça semble un "minimum" mais rien que ce minimum nécessite déjà de bonnes connaissances et un travail non négligeable. Le reste s’ajoute ensuite, en fonction de vos objectifs de croissance.
La morale de tout ceci ? Formez-vous : vous devez comprendre exactement ce que vous devez faire et comment le faire pour ne pas travailler pour rien. En effet, consacrer beaucoup de temps à votre stratégie digitale et mal le faire est une perte considérable.C’est accessible à beaucoup mais on peut vite y faire n’importe quoi.
Un exemple ? Nous avons repris la gestion d’une page Facebook mal gérée. Elle comptait 8000 abonnés (c’était une très ancienne page) mais seuls entre 10 et 20 personnes voyaient les posts. Typique d’un algorithme très malmené. Quelqu’un passait beaucoup de temps chaque semaine à gérer ce réseau sans rien y connaître et les
algorithmes ne pardonnent pas.
Tout ce qui est créé sur vos réseaux doit avoir un objectif, qu’il s’agisse de notoriété, de conversions, de contacts, d’inscriptions et vous devez suivre ces résultats pour savoir si, réellement, votre travail porte ses fruits. Sans cela, vous naviguez sur un bateau sans boussole !
Bon développement à tous !
Article rédigé par Chrystelle Charlier,
Directrice Marketing